Je vous invite dans une promenade dans les replis de mon âme joyeuse. La littérature parle d’autoportrait. Je préfère voir ça comme une ballade introspective des connaissances et des sentiments qui font de moi qui je suis. Je suis mouvance à travers mon vécu, un pas à la fois.
Par Claire Durocher
Je voudrais être les mots de Boris Vian : Les Alpes c’est un pays profond où le ciel, fatigué d’être bleu, s’est allongé sur la montagne.
Je suis ma vision, elle s’infuse doucement dans mon être. Je m’imprègne des teintes des vallées et des montagnes, de la netteté des terrains agricoles, des contrastes des villes et des campagnes.
Ma vision se nourrit à même mon quotidien. Mes yeux voient de plus en plus clair, même que les ombres se font couleurs. Je donne à chaque instant son moment de gloire, son moment d’être le phénix de ma journée. Un Phénix, cet oiseau légendaire qui a inspiré Lafontaine dans sa fable, Le renard et le corbeau. La prestance du renard est si puissante qu’elle déjoue le corbeau qui perd sa nourriture aux mains de ce rusé compère. Je suis ce moment d’initiation qui colore mon intimité.
Donner des dimensions démesurées à chaque moment fait de ma vie une œuvre grandiose. Je possède tout ce que j’ai vu, tout ce que j’ai fait. J’ai développé mon potentiel pour survivre, pour créer, pour laisser mon empreinte sur la terre. J’ai poussé mes limites pour explorer les beautés du monde sans jamais me lasser. L’exploration par l’action, par l’aventure, mais aussi par la lecture, la recherche. Oh combien de légendes je veux écrire !
Le poète Albert Ferland dit que même le héron bleu a des rêves.
Que s’ouvre donc les merveilles de mon univers sur l’éblouissement et le reflet de toute la création.
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J’adore comment tu nous amène voyager avec toi, c’est tellement poétique!
Merci beaucoup. Je suis contente qu’on fasse la route ensemble par la magie de l’écriture.