“La terre est silencieuse, seul l’haleine légère du vent
Knut Hamsum, Prix Nobel de la littérature en 1920
et de temps en temps la voix d’un oiseau …”
Par Claire Durocher
On choisit ses pensées comme on choisit ses vêtements. J’aime cet adage. Choisir ma santé physique et mentale.
L’écoute c’est tellement révélateur. Quels sont mes rêves? Ma quête de bonheur est-elle ici ou ailleurs? Est-elle aujourd’hui ou plus tard?

J’ai besoin de découvrir, de voir. La curiosité me pousse toujours vers l’inconnu. C’est une manière de vivre. Je laisse mon passé derrière pour écouter mon présent. Peu importe le lieu physique, le jour m’aveugle candidement. Quitter ma zone de confort me pousse à voir mon potentiel. Je reconnais mieux mes capacités. Ça me donne une énergie incroyable.

Je veux que chacune de mes actions ait un sens. Je regarde demain comme une réalité énigmatique et fascinante. J’aime ce sentiment qui donne des papillons dans le ventre. Je poursuis mon chemin comme la rivière transporte toutes les histoires de ses journées jusqu’au fleuve.
L’inconnu n’est pas pavé de matériel, mais de possibilités. Le plus souvent, j’ai travaillé à contrat plutôt que dans un emploi avec un fonds de pension. Je ne voulais pas de cette chaîne de vouer ma vie à une entreprise pour le bonbon d’un fonds de pension. Le travailleur surfe sur la vague des chiffres du fonds de pension qui s’accumule, mais ce ne sont que des chiffres. Que vaut aujourd’hui, en revenu de pension, mon salaire phénoménal de 65$ par semaine des années 70?

Trop souvent la société fait croire que la vie professionnelle est prioritaire à la vie personnelle. Les menaces s’installent sournoisement, peur de perdre son emploi, ses avantages fiscaux. Les grandes entreprises vont même jusqu’à transférer leurs responsabilités de gestion sur le travailleur en l’obligeant à faire des heures supplémentaires. Le travail n’est pas une servitude. Il y a de nombreuses études qui disent que, plus le travailleur est heureux et reposé, plus il est productif.
Le respect fait partie d’un travail sain, d’où l’importance de l’écoute. Est-ce que je m’accomplis dans ma carrière? Est-ce que je suis dans un bourbier qui nuit à mon épanouissement? Est-ce que mes rêves sont sur des tablettes quelque part dans l’oubli?

J’aime être à l’extérieur, c’est une exploration sans fin. L’immensité du dehors est une écoute inépuisable. Il y a tant à découvrir, à étudier, à examiner, à inventer, à observer, à parcourir, à reconnaître, à scruter, à visiter, à avoir du plaisir.
Écouter son environnement en respectant son écosystème. Parfois, je me surprends à penser que ma vie est liée à des êtres infiniment petits tels les vers de terre. Sans eux pour trouer le sol, la terre ne pourrait pas produire les végétaux nécessaires à ma nourriture. D’autres fois, je prends le temps de regarder la canopée qu’un poète décrit comme le lit baldaquin de la forêt. Maintes fois, j’hume l‘arôme de la pluie au coeur de la neige.
Il y a tant à écouter avec mes yeux et avec mon coeur.
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belle évasion …. bravo à toi
Les poètes nous gâtent avec leurs citations imagées et les photos renforcent notre émotion. Merci de prendre le temps de partager votre pensée.