Par Claire Durocher

La vie a un plan pour moi, inconnu, mais je veux vivre à fond la caisse. Mes années de santé s’effritent rapidement. J’aurai suffisamment de temps pour me morfondre quand je serai en perte d’autonomie. Le plus beau cadeau que je me fais est une liste incontournable de moments spéciaux. Vivre avec ma famille, rencontrer des personnes le plus souvent possible, se prêter à des expérimentations dans des sphères nouvelles, prendre le temps d’observer les alentours et d’acquérir des savoirs.

J’espère que ce texte apporte inspiration, réflexion et encouragement. Qu’il anime chaque lecteur d’un souffle novateur envers des luttes pour des causes. Que ce texte soit un guide dans l’importance de s’amuser. Qu’il dirige vers la nécessité d’être une force d’âme pour toutes les personnes sur notre route. Bref, que cet écrit transparaisse dans toutes nos actions.

Je vous accueille dans ma bibliothèque d’adrénaline, prête à faire face aux défis avec la fougue d’une horde de chevaux sauvages!

La naissance

“La naissance d'une âme apparaîtrait encore plus incompréhensible que sa survie”

Jean Rostand
Trois photos d'une femme avec un enfant

Mettre un enfant au monde, puis l’accompagner dans ses joies et dans ses tristesses est un sentiment très vif. Un enfant définit chaque petit instant, la luciole de la nuit, la respiration du cheval dans la prairie, l’horizon du futur.

Pour l’un, c’est son intensité, sa spontanéité et sa façon de s’intégrer dans son environnement social pour mettre l’autre à l’avant-plan. Pour un autre, c’est sa communication, sa profondeur avec les autres, faire plaisir par des gestes simples. C’est aussi sa capacité d’organisation et de détermination … et où chaque minute est adrénaline. Pour un autre, c’est prendre le temps de vivre significativement, de faire disparaître l’anxiété qui empoissonne le quotidien. C’est la recherche, l’observation, trouver des solutions ou des possibilités pour faire un monde meilleur pour l’humanité.

Bref, mettre un enfant au monde, c’est un lierre de bonheur qui nous emmitoufle jusqu’au plus profond de soi.

Exaltation de la joie d’être

“Laissez-vous guider par votre rêve, même si vous devez momentanément le mettre de côté pour trouver un emploi ou payer votre loyer. Et restez toujours ouvert aux opportunités de sortir du cadre pour mener la vie et faire les choses qui vous inspirent profondément… n’ayez pas peur.”

Jane Goodall

Voler au dessus du désert au lever du soleil avec son enfant, c’est une fiction émotive.

Deux femmes dans une mongolfière

Loin de soi-même

“La vie mettra des pierres sur ta route
À toi de décider
d’en faire des murs ou des ponts”

Coluche ?

Parfois il ne suffit pas que de récupérer les pierres, mais d’aller au-delà, de l’autre côté de nulle part, vers le sommet, au point limite de l’horizon. Défaire la routine, dompter l’infranchissable et surtout triompher des limites physiques que le corps impose parfois… juste parce qu’il n’a pas essayé.

Deux personnes près d'une affiche montrant l'altitude de l'endroit soit 3450 m

Vaincre la montagne équatorienne

La forêt de l’Équateur est source de dépassement, d’intrigues, de fou-rires, de rencontres avec la flore et la faune. Les habitants sont d’une simplicité déconcertante. Des Équatoriens toujours prêts à tout, comme si tout est toujours simple.

L’escalade du volcan Pichincha à Quito, sous un ciel menaçant, laisse voir le défi titanesque de construire le Teleférico. Du sommet, les environs semblent un immense nuage teinté de vert et de bourgogne.

Deux personnes au sommet d'une montagne

Le rire de l’extrême

Dans une cage suspendue au-dessus de la forêt équatorienne! Un moment idéal pour se dire qu’on a juste une vie, autant la vivre au maximum.

Une femme dans une nacelle au-dessus des montagnes

Bataille navale

Les occupants des barques sourient au gré des flots. Ils ont presque l’air en pèlerinage zen. On croirait même entendre un grand maître dire: Ce que nous faisons importe peu, seule importe la manière dont nous le faisons.

C’est ainsi que des activités semblant inoffensives tel que s’asseoir sur une chaise de bois sortie tout droit d’une cuisine et placée sur une barque devient tout à coup périlleux. Un, deux, trois, et les tirs jaillissent de partout. Nous sommes des fantassins sur mer se dirigeant vers une bataille navale en bonne et due forme. Que fusent les jets d’eau et surtout les rires sans mesure! Jamais, nous n’aurions pu deviner que nous participerions à une bataille navale.

Des personnes dans une grande chaloupe

“Il n’y a pas de vérités, ni d’erreurs, il y a l’expérience.”

Auteur inconnu

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