“Quand tu parles, tu ne fais que répéter ce que tu sais déjà.
Dalai Lama
Mais si tu écoutes, tu pourras apprendre quelque chose.”
Par Claire Durocher
Combien de messages sont écrits sur les murs, sur les affiches, sur les rochers, sur la peau! Parfois, ils prennent l’allure d’une réflexion. Ils ouvrent un questionnement dans la journée du lecteur. Parfois aussi, ils prennent la forme d’un graphique et rendent le lecteur de bonne humeur.
La force des mots est douée d’une telle puissance qu’elle éparpille la pensée dans tous les sens.

À Sousse, au coeur de la Tunisie, sous un soleil radieux, au milieu d’une promenade quotidienne, cette inscription sur le marbre ne peut passer inaperçue.
Nul besoin de guerre, nul besoin de héros, juste faire un pas dans la grande collectivité humaine. Chaque être respire au rythme de son pouvoir exponentiel. Se voir côte à côte avec son voisin donne le goût de faire un pas en avant, soit le fameux pas d’extra pour une saine société. Prendre l’intelligence de l’un, la compassion de l’autre, la parole du leader, le courage de toutes les personnes créant le bien-être de tous et chacun.

Dans un hostel de Cuenca, en Équateur, la chambre est artistiquement décorée avec des dessins de civilisations dites anciennes, mais qui gardent leur place dans le monde contemporain.
Les rideaux tissés aux couleurs locales donnent l’impression d’être au coeur de la montagne. Les meubles rustiques donnent un frimas d’une autre époque.
Peu importe, cet écriteau sur le mur de l’hostel est un leitmotiv important pour que chaque personne trouve son bonheur.

Sur une plage du Sri Lanka, à Trimcomalee, les pêcheurs réparent leur filet, discutent, profitent furtivement de la journée. Un sentier étroit à travers quelques broussailles indique le chemin vers la mer. Un océan de paradis où les vagues effleurent le rivage tout en polissant le sable piétiné par les passants. La plage est décorée de mille coquillages. Il y a là, un son de mer, de vent, d’immensité.
Puis, dissimulées sur les murs brûlés par le sel marin, quelques affiches attirent le regard. Elles m’interpellent. C’est exactement à ce moment que je me demande si je suis là où je dois être… à me laisser submerger par la beauté maritime des alentours.

Le changement du monde est un cheminement de micros détails. Le défi est de retenir combien les ancêtres, ces pionniers de l’esprit, atteignent l’impossible.
Aujourd’hui, le mouvement rapide hâte les recherches. On veut être les ambassadeurs d’une planète propre. Combien grande sera l’émotion de voir des rêves technologiques réalisés avec une vision durable. Inspirer les générations futures par des possibilités grandioses respectueuses de la Terre.

Ces affiches, découvertes dans les bâtiments de sable de Al Ain aux Émirats, reprennent la pensée de Thesiger. Ce Britannique trouve sa paix au milieu du désert, mais pourquoi ne pas créer un milieu de vie où on n’a pas besoin de s’exiler de la réalité quotidienne? Faut-il toujours se camoufler derrière un livre, se recréer devant une émission de télévision pour être bien? L’Univers a tout pour nous charmer. Saurons-nous devenir la société que l’on veut?

À Linjiang en Chine, la sécurité ce n’est pas une farce.

… parfois le temps parle par lui-même sur les marches défraîchies de Bergen en Norvège.
… tandis que cette enseigne d’un café de Beloeil au Canada, parle de façon envoûtante à l’esprit. C’est la fascination totale de tous les sens.



“Connaissez-vous un acte de poésie plus beau
Abdelmajid Benjelhoun
que d’attraper un écho au lasso?”
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C’est tellement vrai les messages. C’est intéressant de voir la différence dans les pays. J’aime l’affiche qui fait réfléchir de : Pourquoi chercher ailleurs quand on peut l’avoir auprès de nous. Pourquoi se cacher derrière un livre quand la nature nous entoure dans sa beauté.
Merci de votre commentaire. Parfois, il suffit d’être pro-actif dans son environnement pour atteindre une certaine joie.