L’important est de rêver à quelque chose.

L’essentiel est de réaliser ce rêve.

J’arrive au Japon. Ma tête s’enflamme. Il y a tant de photos électrisantes sur la culture de ce pays d’Orient. Les désormais célèbres cerisiers en fleurs (le hanami), les geishas, les mangas, la technologie, les quartiers immergés par des enseignes lumineuses des plus flamboyantes. Ma cible est le saké. Le symbole de la culture japonaise.

Je marche au milieu de cette ville en effervescence continue. Je ne sais par quelle aventure, je trouve un restaurant pour déguster mon élixir. Comme il y a le Sake Service Institute à Tokyo qui forme les maîtres du saké, j’ai trop hâte de vivre l’expérience authentique.

une femme observe son verre de saké dans la boite de bois

Le serveur apporte ma boisson tant espérée. Il verse soigneusement le saké dans un petit verre au milieu d’une boite de bois carrée appelée masu. Le verre déborde, déborde. Le serveur verse et verse encore. Le masu s’emplit comme le verre. Le serveur me dit Sosogi-Koboshi qui signifie ce type de service pour cette boisson de riz fermenté. Donc, je verse, ça déborde. Certains appellent ça l’expérience Mokkiri Sake, soit on te sert généreusement, mais qu’une seule fois.

Je refuse d’accepter que ce n’est que ça. Le saké, une technique de fabrication vieille de 2 500 ans. Il y a même le World Sake Day, le 1er octobre, célébré au Japon et à travers le monde pour souligner le début de production de cette boisson emblématique du pays.

La littérature parle d’une centaine de variétés de riz servant à faire du saké selon le climat et l’altitude. Ces variétés diffèrent du riz de la consommation quotidienne par sa teneur en amidons, en gras , en protéines et il a une forme bien définie.

un verre de saké dans une boite de bois

Je me rends à l’évidence. Pas de tradition ancestrale pour le Sosogi-Koboshi. Mais, une voyageuse qui, le temps d’un instant, s’est sentie spéciale. Mission accomplie, le Japon épate la galerie, et pourquoi pas.

une femme rit de son expérience

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2 Comments

  • Colette dit :

    et le goût de ce fameux saké ……. cela en valait le coût ou non …… mais bon la tradition est spectaculaire
    Bravo pour ton texte

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